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Analyse de prévoyance : détecter vos lacunes et sécuriser votre avenir

Vous souhaitez protéger votre niveau de vie à chaque étape de votre parcours, aujourd’hui, demain, et à la retraite. Une analyse de prévoyance vous aide à faire le point, à repérer les lacunes et à décider des actions prioritaires pour renforcer votre couverture.

Cette démarche ne se limite pas à la pension ; elle englobe l’invalidité, le décès, l’assurance accidents, la protection de votre logement, et les impacts de la fiscalité et des impôts sur vos prestations.
Objectif : transformer des informations éparses en données exploitables, puis en décisions concrètes.

Qu’est-ce qu’une analyse de prévoyance ?

Une analyse de prévoyance est un diagnostic structuré de votre protection financière en cas de retraite, d’invalidité, d’arrêt de travail prolongé ou de décès. Elle évalue l’adéquation entre :

  • vos besoins de revenu et de niveau de vie (charges, logement, projets, responsabilités familiales) ;

  • vos prestations attendues des systèmes obligatoires et professionnels (1er pilier AVS/AI, 2e pilier LPP, LAA), et de vos contrats privés (3e pilier, assurances vie et décès, indemnités journalières, APG) ;

  • la fiscalité applicable et les impôts potentiels selon le mode de perception (rentes vs capitaux, pays/résidence, statut).

Concrètement, l’analyse couvre :

  • Retraite : estimation de la pension nette (AVS/AI + LPP + épargne privée/3e pilier) et taux de remplacement par rapport à votre revenu actuel.

  • Invalidité / incapacité de gain : niveau de rentes AI/LPP, assurance perte de gain/indemnités journalières ; durée et plafonds.

  • Décès : capital décès LPP/assurance vie, rentes survivants/orphelins, besoins de liquidités du foyer.

  • Accidents : articulation LAA (professionnel/extrapro), exclusions, franchises.

  • Patrimoine et dettes : hypothèque du logement, charges fixes, trésorerie de sécurité.

  • Fiscalité : impôts sur rentes et capitaux, déductions possibles, conseil d’optimisation.

L’analyse transforme vos informations en données chiffrées, identifie les lacunes et propose un plan d’action réaliste, priorisé, compatible avec votre situation et votre budget.

Quand réaliser une analyse de prévoyance ?

Certaines étapes de vie exigent un check complet, car votre situation et vos risques évoluent :

  • Début de carrière / changement d’employeur : nouveaux barèmes LPP, nouvelle caisse de pension, délai de carence IJ.

  • Mariage/PACS, concubinage, naissance : bénéficiaires en cas de décès, besoins de capitaux, charges familiales.

  • Achat de logement / hypothèque : couverture du crédit en cas d’invalidité ou de décès.

  • Passage à temps partiel : baisse des cotisations LPP, lacunes de retraite potentielles.

  • Indépendant (TNS) : protection souvent réduite par défaut ; nécessité d’une assurance perte de gain robuste et d’un 3e pilier structuré.

  • Expatriation / statut transfrontalier : changements de fiscalité, de caisse de pension, de prestations statutaires.

  • À partir de 45–55 ans : projection retraite, rachats LPP, arbitrage rente/capital, optimisation des impôts.

  • Avant la retraite : plan de décaissement, coordination AVS/LPP/épargne, protection du conjoint.

Fréquence recommandée : un check annuel rapide et une revue approfondie à chaque événement de vie.

Identifier les principales lacunes

Retraite / longévité

Symptôme fréquent : un taux de remplacement (pension nette / revenu net) insuffisant pour conserver le niveau de vie. Les causes :

  • années de cotisation manquantes ;

  • 2e pilier insuffisant (cotisations basses, salaires partiels, transitions professionnelles) ;

  • épargne 3e pilier irrégulière ;

  • retraite anticipée ou espérance de vie sous-estimée.

Levier : rachats LPP, épargne 3e pilier régulière, ajustement d’allocation, préparation du décaissement, arbitrage rente/capital (avec fiscalité en tête).

Invalidité / incapacité de revenus

Sans assurance adéquate, la rente AI/LPP ne suffit pas toujours à couvrir les charges du foyer.

  • Vérifier prestations AI/LPP (pourcentage, durée, coordination) ;

  • Contrôler l’assurance perte de gain/indemnités journalières (montant, franchises, délai de carence).

Levier : calibrer la couverture pour atteindre un reste à vivre cible (loyer/hypothèque, alimentation, santé, enfants).

Décès / protection de la famille

Question clé : quels revenus pour maintenir la qualité de vie du foyer si le principal contributeur disparaît ?

  • Capital décès LPP + assurance vie privée ;

  • Bénéficiaires et règles (mariage/concubinage/enfants).

Levier : fixer un capital décès aligné avec le solde hypothécaire, 2 à 4 années de dépenses, éventuels frais d’études ; prévoir les bénéficiaires et la clause.

Accidents / loisirs

La LAA couvre l’accident professionnel et, selon le contrat, l’extra-professionnel. Les activités sportives à risque, les franchises et exclusions peuvent créer des lacunes.

Levier : vérifier l’étendue de la couverture, envisager des extensions si nécessaire.

Profils spécifiques

  • Indépendant (TNS) : filets de sécurité plus faibles par défaut ; la caisse de pension peut être facultative selon le cadre choisi ; vigilance sur l’assurance perte de gain et la retraite.

  • Temps partiel : lacunes de LPP et pension futures ; risque accru en cas d’invalidité (bases de calcul plus basses).

  • Expatriés / transfrontaliers : articulation des régimes, des prestations et de la fiscalité entre pays ; nécessité d’un conseil dédié.

Tableau repères : symptômes → risques → impacts

Symptôme Risque Impact financier

Taux de remplacement < 60–70 %

Érosion du niveau de vie à la retraite

Retard d’épargne, dépendance au capital

IJ/PGM insuffisantes

Invalidité : perte de revenu longue

Difficulté à payer le logement, endettement

Capital décès absent

Vulnérabilité du foyer

Vente d’actifs, baisse du train de vie

LAA incomplète

Accident non couvert

Frais imprévus, pertes de salaire

Profil TNS non calibré

Couverture trop faible

Aléas supportés en propre, impôts mal anticipés

Comment réaliser une analyse de prévoyance (méthode en 5 étapes)

1) Collecte des informations et données

Rassembler tout ce qui permet de quantifier la situation actuelle :

  • Certificat de la caisse de pension (2e pilier : rentes, prestations décès/invalidité, avoirs).

  • Extrait AVS/AI (périodes, lacunes de cotisations).

  • Polices privées : assurance vie/décès, indemnités journalières, APG, LAA complémentaire.

  • Épargne 3e pilier, comptes de libre passage.

  • Revenus, charges, hypothèque du logement, dettes.

  • Statut familial, bénéficiaires, clauses.

  • Contexte fiscalité/impôts (pays/canton, régime matrimonial, résidence fiscale).

Créez un dossier partagé avec des données à jour pour faciliter le suivi.

2) Diagnostic chiffré et “check” des écarts

Objectif : convertir vos informations en indicateurs clairs.

  • Retraite : calcul du taux de remplacement (pension nette estimée / revenu net actuel).

  • Invalidité : estimation du revenu garanti (rentes + IJ) vs budget minimal du foyer.

  • Décès : estimation des revenus attribués aux survivants vs besoins du foyer (charges, études, logement).

  • Fiscalité : simulation des impôts selon scénarios (rentes vs capital, timing de retraits, pays).

Indicateur clé : écart de protection = besoin cible – prestations attendues.

3) Stress tests et scénarios

Tester des chocs réalistes :

  • Décès immédiat du principal contributeur ;

  • Invalidité longue durée ;

  • Retraite 2–3 ans plus tôt ;

  • Espérance de vie +10 ans ;

  • Impôts plus élevés (changement de canton/pays, fin de déductions).

Chaque scénario révèle un angle mort et précise l’ordre des priorités.

4) Priorisation et plan d’action

Classer les actions :

  1. Urgences (protection du foyer) : assurance perte de gain calibrée, capital décès suffisant.

  2. Renforcement retraite : rachats LPP, 3e pilier automatisé, diversification.

  3. Optimisation fiscale : timing des retraits, choix rente/capital, arbitrage entre enveloppes, bénéficiaires.

  4. Protection du patrimoine : couverture de l’hypothèque, clause bénéficiaire, mise à jour documentaire.

Chaque action comprend un objectif quantifié, un budget, une échéance, un responsable.

5) Mise en œuvre et suivi

  • Mise en place des contrats et ajustements (montants, franchises, bénéficiaires).

  • Check annuel (ou à chaque événement de situation) pour réviser montants, prestations et fiscalité.

  • Tableau de bord : 5–8 indicateurs pour piloter votre prévoyance.

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Outils et documents utiles

Document / outil Où l’obtenir Pourquoi il compte

Certificat LPP (2e pilier)

Caisse de pension / employeur

Prestations retraite, invalidité, décès ; avoirs ; lacunes

Extrait AVS/AI

Compte AVS

Périodes, rentes projetées, lacunes de cotisations

Polices IJ / APG

Assurance privée / employeur

Montant, délai de carence, durée de couverture

Assurance vie / décès

Assureur

Capital garanti, bénéficiaires, clauses

3e pilier / libre passage

Banque/assureur

Épargne retraite, options de versement, déductions, impôts

Contrat LAA

Employeur / assureur

Portée (pro/extrapro), exclusions

Hypothèque / amortissement

Banque

Charges liées au logement, besoin de couverture

Relevés bancaires / budget

Banque

Données pour définir le “reste à vivre”

Attestations fiscales

Administration

Fiscalité des rentes/capitaux, déductions

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Cas pratiques : combler des lacunes courantes

Les chiffres ci-dessous illustrent une démarche ; ils ne remplacent pas une analyse personnalisée.

Cas 1 — Jeune parent salarié, 35 ans

  • Situation : salaire net 6'000 CHF/mois, hypothèque logement CHF 500'000, enfant 2 ans.

  • Constat : capital décès LPP CHF 100'000, APG limitée (60 % après 60 jours).

  • Lacunes :
    • Décès : besoin ≈ CHF 350–450'000 pour solder une partie de l’hypothèque + 2–3 années de dépenses.

    • Invalidité : manque ≈ 1'000–1'500 CHF/mois pour préserver le niveau de vie.

  • Plan d’action :
    • Assurance vie “risque pur” supplémentaire CHF 300–400'000 (durée 20 ans).

    • Ajustement IJ (objectif 80–85 % du net, délai de carence 30 jours si budget OK).

    • 3e pilier automatique 400–600 CHF/mois ; bénéficiaires mis à jour.

    • Fiscalité : vérifier la déductibilité 3e pilier et l’impact des impôts.

Cas 2 — Indépendant (TNS), 45 ans

  • Situation : revenu variable 140'000 CHF/an, pas de 2e pilier obligatoire, charges fixes élevées.

  • Constat : couverture par défaut faible ; aléas supportés en propre.

  • Lacunes :
    • Invalidité : absence d’indemnités journalières fiables ;

    • Retraite : pension future insuffisante sans épargne dédiée.

  • Plan d’action :
    • Assurance perte de gain robuste : cible 75–80 % du revenu net, délai de carence réaliste.

    • Mise en place d’une épargne 3e pilier régulière + solutions de prévoyance professionnelle adaptées aux TNS.

    • Constitution d’une réserve de sécurité (6–9 mois de charges).

    • Fiscalité : calibrer les versements déductibles pour optimiser les impôts.

Cas 3 — Salariée à temps partiel, 40 ans

  • Situation : 60 % d’activité, carrière hachée, ambition d’acheter un logement.

  • Constat : lacunes LPP potentielles ; pension projetée < 55 % du revenu net ; invalidité calculée sur un salaire réduit.

  • Plan d’action :
    • Rachats LPP ciblés (si disponibles) pour combler des années manquantes.

    • 3e pilier régulier et progressif ; suivi de la performance.

    • Renforcement capital décès pour sécuriser le projet immobilier.

    • Révision des bénéficiaires ; coordination avec le régime matrimonial et la fiscalité.

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Grâce à notre expertise, vous bénéficiez de solutions parfaitement adaptées à votre situation, sans avoir à jongler entre de multiples interlocuteurs.

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Quels risques si vous ne corrigez pas vos lacunes ?

  1. Baisse durable du niveau de vie à la retraite (taux de remplacement trop faible).

  2. Déséquilibre budgétaire en cas d’invalidité (revenu garanti insuffisant).

  3. Vulnérabilité du foyer en cas de décès (capital/rentes survivants trop bas).

  4. Vente d’actifs ou du logement pour faire face aux charges.

  5. Coûts fiscaux non anticipés : impôts élevés sur certains capitaux, mauvaise séquence de retraits.

  6. Pénalités d’opportunité : cotisations/rachats non effectués à temps, perte d’avantages.

  7. Incohérences documentaires : bénéficiaires non mis à jour, clauses inadaptées.

Notre accompagnement

Votre prévoyance mérite un conseil indépendant, chiffré et pragmatique.

Étape 1 — Diagnostic structuré

Analyse complète de vos données : prestations actuelles (AVS/AI, 2e pilier, LAA, 3e pilier, assurance vie/décès, IJ), charges (y compris logement), objectifs, contraintes de fiscalité/impôts.

Étape 2 — Plan d’action priorisé

Mesures graduées : protections essentielles (perte de gain, décès), renforcement retraite (rachats LPP, épargne 3e pilier), optimisation fiscale, mise à jour des bénéficiaires et clauses.

Étape 3 — Mise en œuvre et suivi

Mise en place opérationnelle, check annuel, ajustements à chaque changement de situation, tableau de bord d’indicateurs.

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Souhaitez-vous recevoir une analyse de prévoyance personnalisée, avec estimations chiffrées et recommandations applicables ? Contactez notre équipe pour un premier échange. Vous obtenez un conseil clair, documenté et aligné avec vos priorités.

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Autres questions

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Une lacune correspond à l’écart entre vos prestations (AVS/AI, LPP, contrats privés) et le besoin cible de revenu ou de capital pour préserver votre niveau de vie en cas de retraite, d’invalidité ou de décès.

Rassemblez vos informations et données (certificat de caisse LPP, extrait AVS, polices assurance, budget), puis effectuez un check chiffré : pension nette projetée, rentes d’invalidité, capital décès, fiscalité simulée. Priorisez ensuite les actions (urgences → optimisations). Et surtout, faites vous accompagner par un expert !

Perte de couverture, baisse du niveau de vie, tension sur le logement, impôts mal anticipés, dépendance excessive au capital. Le coût d’inaction augmente avec le temps.

Au démarrage d’un emploi, à chaque changement majeur (situation familiale, logement, statut, pays), puis chaque année pour un check de mise à jour.

La réponse dépend de votre fiscalité, de vos besoins de trésorerie, de votre espérance de vie et de votre tolérance au risque. Un conseil personnalisé s’impose pour arbitrer.

Comparez les impôts selon les scénarios de versement (rentes vs capitaux), l’échelonnement des retraits, le pays de résidence et l’année fiscale. Optimiser la fiscalité améliore le résultat net sans augmenter le risque.

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